• Qualité de l'air : un indice Atmo nouvelle génération 

L'indice s'appelle officiellement l'indice "Atmo" et couvre l'ensemble du territoire. Il est établi par les associations de surveillance de la qualité de l'air (AASQA). Il agrège quotidiennement les concentrations de cinq polluants :

le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d'azote (NO2), l'ozone (O3), les particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10) et, nouveauté, les particules de diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM2,5).

Cinq niveaux et couleurs de qualité sont prévus : bon (en bleu), moyen (vert), dégradé (jaune), mauvais (rouge), très mauvais (pourpre), extrêmement mauvais (magenta).

Florence Roussel, journaliste
Rédactrice en Chef

Du site Actu Environnement

  • La  biodiversité s 'effondre :

Entre 1989 et 2018 les populations d'oiseaux ont diminué de 24% en milieux bâtis, à cause de la dégradation ou de la perte de leurs habitats, et par l’effondrement des populations d’insectes, il est désormais  impératif de limiter au maximum l'artificialisation et de protéger, voire d'étendre, tout ce qui peut faire office d'espace vert.

Vous trouverez ci-après la lettre d'information de l'Inventaire National du Patrimoine National :https://mailchi.mp/mnhn/lettre-d-information-de-l-inpn-octobre-2020-2618444?e=fcc5bc7e2b

  • Loi relative à la justice pénale spécialisée :

La justice pénale environnementale bénéficie de nouvelles juridictions pour l'environnement avec une convention judiciaire écologique, de manière à lutter plus efficacement contre les atteintes à environnement. 

Des pôles régionaux spécialisés en matière d’atteintes à l’environnement sont créés. Ils ont leur siège dans chacune des 36 cours d’appel et sont compétents en matière d'atteintes graves ou de mise en péril de l’environnement. Ces nouvelles juridictions ont vocation à traiter les pollutions des eaux ou des sols par des activités industrielles, les infractions au régime des installations classées qui dégradent l’environnement, les atteintes aux espèces ou espaces protégés, les infractions à la réglementation sur les déchets industriels, etc...

Les infractions environnementales les plus simples continuent à être traitées par les tribunaux de proximité.

Une convention judiciaire environnementale est instaurée, destinée au traitement des affaires dirigées contre des personnes morales à fort enjeu financier.